L’application informatique permettant d’automatiser la production des Etats des Sommes Dues repose sur cinq leviers dont la standardisation, la célérité, la traçabilité, l’archivage et la consultation des documents des usagers de l’administration camerounaise.

                   Les rappels des personnels salariés ou pensionnés de l’administration camerounaise se liquident de deux façons soit par codification au sein de l’application de traitement des salaires, soit manuellement par un document que nous appelons Etats de Sommes Dues. C’est à ce niveau que se situent les cas de contentieux. Jusqu’à date, du moins pour ce qui concerne les administrations, les calculs sont effectués manuellement et le montant net est saisi dans l’application Antilope pour être mandaté avec le salaire de l’agent. Sauf que ce traitement manuel était caractérisé par une marge d’erreur croissante lors des calculs. Aujourd’hui, en contenant toutes ces complexités dans une application, il sera plus facile pour les acteurs en charge du traitement de la solde de produire un Etat de Sommes Dues.

                   En outre, le traitement de ce document impliquait plusieurs acteurs, avec pour principales conséquences, les lourdeurs et lenteurs dans la production. Avec l’ESD-SOFT, la chaine de production est réduite et on retrouve une certaine célérité dans la production de ces documents pour la satisfaction des agents publics qui pourront désormais bénéficier d’un service rapide de la part de l’administration.

                   De manière plus concrète, cela va faciliter non seulement le travail, mais également accélérer la production des Etats de Sommes Dues, les sécuriser et améliorer la qualité de la dépense. De plus la qualité de l’archivage sera améliorée et la recherche ultérieure des documents plus aisée.      » La plus-value dans la productivité et la qualité de service est très importante à partir  de cet outil qui va être disséminé dans l’ensemble des administrations qui produisent les actes de la solde » a précisé le Directeur Général du Budget.

Share: