Les grandes priorités de développement
Événements sportifs de grande envergure, chantiers prioritaires de la reconstruction des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest constituent la trame de l’action publique pour le triennat à venir.
De manière plus globale, le gouvernement entend s’atteler à la poursuite de l’exécution du plan global de riposte contre le coronavirus et ses répercussions économiques et sociales; la finalisation de la mise en service des grands projets de première génération ; la réalisation du Plan présidentiel de reconstruction et de développement des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. L’accélération du processus de décentralisation, la poursuite de la mise en œuvre de la couverture santé universelle et de la politique du livre unique, le maintien de la veille sécuritaire, constituent entre autres pans de l’action publique durant cette période.
S’agissant des grands chantiers de cette période, il y a l’organisation du CHAN 2021 et de la CAN 2022. Un accent sera mis sur le parachèvement des infrastructures de ces deux compétitions internationales. De même que pour faire face à la dépendance alimentaire, le gouvernement va accélérer la mise en place du plan directeur d’industrialisation (PDI) et mener une politique d’import-substitution qui sortira le pays des importations de denrées alimentaires.
Cela devrait se traduire par un développement du secteur rural au travers d’actions qui porteront sur la notion de préférence nationale tant dans la promotion de la production locale des engrais et semences issus des instituts de recherche nationaux, que la production locale des biens et services qui grèvent le plus la balance commerciale (riz, maïs, blé, poisson, lait). Aussi, renseigne le document, l’on devrait passer à «une refiscalisation progressive et l’institution des contingentements des importations de ces produits pour encourager leur production locale à grande échelle».
Au cours du triennat 2020-2022, les dépenses courantes vont être confrontées à certaines
contraintes portant notamment sur les dépenses sécuritaires difficilement prévisibles en raison de la multiplication des foyers de tension, la programmation des élections régionales, la suspension d’activité de la SONARA qui va entraîner des besoins supplémentaires en soutien des prix des carburants à la pompe, par conséquent une augmentation de l’enveloppe des subventions.