Tel est l’objectif du séminaire de sensibilisation, d’échanges et de formation des acteurs de la chaine de traitement des dossiers de mode de règlement, qui s’est tenu à Yaoundé du 27 au 28 mai 2021.

La gestion des dossiers de mode de règlement ne va pas sans difficultés. Car les banques, les microfinances, les usagers et le Ministère des Finances font parfois face à une multitude de désagréments. D’où l’urgence de l’assainissement des dossiers de mode de règlement, objet du séminaire qui s’est tenu à Yaoundé les 27 et 28 mai 2021. Les travaux ont été ouverts par Cyril Edou Alo’o, Directeur Général du Budget, représentant du Ministre des Finances. 

Les difficultés rencontrées dans le traitement des dossiers de mode de règlement sont relatives à l’authenticité des documents exigés dans la procédure de virement bancaire des salaires et pensions, et de leur assignation auprès des postes comptables du Trésor. L’on relève, au niveau des établissements de crédit, le départ inattendu des agents débiteurs d’un Etablissement de crédit à un autre sans qu’aucune attestation de clôture ou de non redevance ne soit délivrée par la structure initiale. Le Ministère des Finances quant à lui fait face à l’usurpation d’identité par des individus véreux et sans scrupules. Ce qui entraîne le détournement des salaires, la falsification des documents tels que les attestations de non redevance ou de clôture des comptes. Ce d’autant que les agents du ministère en charge du traitement de la solde n’ont pas d’expertise dans la détection des fausses identités. L’on déplore aussi le virement des salaires et pensions dans les comptes des personnes décédées.  

Pour ce qui est des usagers enfin, l’on note le détournement des salaires et pensions d’une part et des virements bancaires non consentis d’autre part. « De telles préoccupations nous interpelles tous et des solutions convenables méritent d’être formuler afin d’améliorer le partenariat MINFI – Etablissement de Crédits, fondé sur le principe gagnant-gagnant pour la plus grande satisfaction de l’agent public »,a déclaré dans son discours d’ouverture, le Directeur Général du Budget, Cyrill Edou Alo’o.

Toutefois, un audit instruit par le Ministre des Finances dans les banques qui avaient continué à garder les comptes des agents décédés, a évalué le dommage à un peu plus de 19 milliards. Et à date, le Trésor public a déjà recouvré 12 milliards de F CFA selon le Directeur de la Dépense de Personnel et des Pensions, Robert Simo Kengne.

Photo de famille des participants
MDR – Photo de famille des participants
Share: