La semaine internationale de l’investisseur CEMAC, organisée du 12 au 15 octobre 2021 à Douala a pour axe de communication, la protection, la formation et l’éducation boursière des investisseurs.

Initiée par la Commission de Surveillance du Marché Financier de l’Afrique Centrale (COSUMAF) et la Bourse des Valeurs Mobilières de l’Afrique Centrale (BVMAC), la semaine internationale de l’investisseur CEMAC s’est ouverte ce 12 octobre 2021 à Douala sous la présidence de Berthe Eko Eko, Inspecteur Général en charge des Services des Régies Financières, représentant du Ministre des Finances, aux côtés du président de la COSUMAF et du Vice-gouverneur de la BEAC.
Placée sous le thème : « l’éducation boursière et la protection de l’investisseur à l’ère de la digitalisation des instruments financiers et de la gestion collective », les acteurs de la finance des six pays de la sous-région CEMAC s’accordent sur la nécessité de donner une nouvelle dynamique au Marché financier régional pour aboutir à un instrument de financement de référence, en faisant de l’information boursière, la matière première de tout
investissement.
La promotion de l’éducation boursière des investisseurs devient donc un impératif, pour veiller à ce qu’ils aient accès à un conseil de qualité ainsi qu’à une solide protection, surtout dans le contexte de la digitalisation des instruments financiers : “c’est pour cela qu’aujourd’hui la COSUMAF a centré sa semaine de l’investisseur sur cet aspect-là, d’autant plus qu’avec la modernisation il y’a ce qu’on appelle la digitalisation à outrance qui
amène un ensemble de produits qui sont nouveaux”, a déclaré le Vice-gouverneur de la BEAC à la presse. Un intérêt particulier est davantage porté sur l’élaboration d’une stratégie d’éducation permettant aux investisseurs d’améliorer leurs connaissances sur les instruments financiers, d’acquérir des compétences et la confiance afin d’identifier les risques, saisir les opportunités sur le marché. Mais aussi, opérer ses choix et bénéficier si besoin d’assistance.
Le Ministère des Finances, la COSUMAF, les intermédiaires de bourse, les sociétés de gestion de portefeuille, le régulateur entre autres, sont donc concernés par cette sensibilisation des investisseurs aux risques inhérents aux produits financiers présentant des rentabilités certaines, afin d’éviter les escroqueries qui se sont multipliées ces derniers mois sur les instruments financiers digitaux.

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