Le lundi 8 novembre 2021, Le Ministre des Finances, Louis Paul MOTAZE  a pris part à une session spéciale du Conseil de Cabinet qu’a Présidée le Premier Ministre, Chef du Gouvernement Joseph Dion NGUTE, à l’Auditorium de ses Services.           

L’exposé du Ministre des Finances portait sur « les lignes directrices de l’avant projet de loi de Finances pour l’exercice 2022 ». Le contexte d’élaboration de l’avant projet d’élaboration du budget, la politique budgétaire qui en découle, les innovations introduites, et les motivations des nouvelles dispositions fiscales et douanières rendues nécessaires sont les principales articulations qui ont sous-tendu la communication du membre du Gouvernement. Celui-ci a fait le point sur le contexte : « On note une inflation généralisée dans le monde. A ce niveau, cette augmentation risque d’impacter les prix des produits finaux  au Cameroun. » Par ailleurs, priorité est accordée aux ménages et aux entreprises. « Nous avons une conjoncture qui est extrêmement difficile à savoir que nous devons d’une part accroitre nos recettes fiscales et non pétrolières mais en même temps relancer notre économie. Depuis la crise du corona virus, beaucoup d’entreprises ayant été impactées, nous sommes obligés de tenir compte de cette situation et de permettre aux agents économiques qu’ils aient quelques mesures en leur faveur pour la relance de l’économie » a martelé Louis Paul MOTAZE.

 Il faut noter que les projections macroéconomiques  prévoient un taux de croissance de 4,2% en 2022 si et seulement si les quatre hypothèses retenues sont validées à savoir la maitrise de la pandémie grâce à la vaccination et la prise en charge des patients, les effets positifs attendus de la Coupe d’Afrique des Nations, l’atténuation des crises sécuritaires et l’apurement de la dette intérieure de l’Etat . Le renforcement de la mobilisation des recettes hors pétrole demeure  également une priorité. « En matière fiscale par exemple, nous n’avons pas ce que nous appelons souvent les mesures fiscales nouvelles, c’est-à-dire que les quelques augmentations des recettes fiscales que nous aurons, c’est surtout avec l’amélioration des administrations des impôts que par des mesures fiscales proprement dites » a indiqué le Ministre des Finances.

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