Le ministre des Finances a reçu une délégation du Groupement interpatronal du Cameroun le 19 octobre pour une fructueuse séance de travail.

Audience MINFI reçoit GICAMRemettre au ministre des Finances une copie du Livre blanc de l’économie camerounaise, faire des propositions sur le contenu de la loi des finances 2021 dont l’étude va être lancée au Parlement d’ici quelques semaines, tel était l’objectif de l’audience accordée à Célestin Tawamba, président du groupement interpatronal du Cameroun (Gicam) par le ministre des Finances, Louis Paul Motaze le 19 octobre dernier à son cabinet.

La délégation du GICAM conduite par son président était composée du second vice-Président Emmanuel De Tailly, des administrateurs Laure Kenmogne et Me Jacques-Jonathan Nyemb et de Francis Sanzouango, directeur du cabinet, et Vincent Kouete, secrétaire exécutif adjoint.

Au cours des échanges, une convergence générale de vues s’est dégagée sur les orientations stratégiques proposées par le Gicam, la pertinence de certaines options opérationnelles proposées par le ministre des Finances. «Nous voulions faire part des préoccupations du secteur privé au ministre des Finances dans le cadre de la prochaine loi des finances dans le contexte particulier du Covid-19 qui a fortement fragilisé les entreprises et nous espérons que la prochaine loi des finances leur permettra d’être oxygénées comme l’oxygène dont ont besoin les malades du Covid-19 en ce moment», explique-t-il.

Les deux parties se sont aussi accordées sur la nécessité d’une plus grande concertation sur des questions spécifiques afin d’intégrer les contraintes auxquelles le gouvernement fait face et les mesures d’accompagnement à apporter au secteur privé notamment en ce qui concerne la production.

«C’était aussi l’occasion de remettre le Livre blanc de l’économie camerounaise que le Gicam a produit au ministre des Finances. C’est un document de référence, utile, qui fait part de la position structurelle du secteur privé au regard de l’actualité de ce secteur ; en fait, il est question de savoir comment est-ce qu’on pourrait réformer notre économie», explique Célestin Tawamba.

Une démarche partenariale est apparue nécessaire dans la conduite des négociations avec les partenaires techniques et financiers du gouvernement, démarche qui, selon le Gicam, pourrait être mutuellement bénéfique dans un contexte particulier.

«Nous nous sommes donné un droit d’ingérence dans la gouvernance de notre économie ; nous faisons part d’un certain nombre de propositions sur le plan fiscal, du dialogue public-privé notamment des réformes à entreprendre dans notre pays et qui vont en droite ligne du DSCE mis en œuvre au niveau du gouvernement», poursuit le président du Gicam.

 

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